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Quartier vraiment sympa malgré tout |
Aujourd’hui je me suis baladé dans une partie plus éloignée du centre touristique
de Cusco. J’ai croisé un gars avec lequel j’ai sympathisé dans un bar et on a
fait un bout de chemin ensemble. Il m’a montré son quartier et on a pris un « leche
de tigre » hyper bon dans une cevicheria vraiment agréable avec une ambiance
sympathique. Puis je suis rentré
au pifomètre est je suis bien content parce que j’ai pas fait un grand détour
et trouvé des ruelles avec beaucoup de charme.
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Couple |
J’ai beau savoir que des centaines (milliers?) de personnes meurent chaque
jour dans des conditions misérables que ça ne change pas la tristesse qui vient
me visiter comme une vielle louve quand quelqu’un d’important à vécu ce dont il
est venu faire l’expérience sur cette planète, dans cette dimension.
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3D! |
Justement,
c’est peut-être plus à propos de “L’absence” de la “perte” que “la mort” en
soi. Peut-être, quelque part sommes nous blessés d’être quittés. Bien que l’on ne veut pas se l’avouer
en se cachant dernière le fait “qu’il faut bien mourir un jour.”
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Arbres de nuit. |
Dés
fois, c’est tant mal vu de quitter les êtres chers que l’on “meurt” un fois
seulement la sale quittée, quand la personne qui nous à veillé pars aux
toilettes ou va prendre une sieste. Comme des margoulins, on file en cachette.
Ça ne peut qu’être absurde d’ailleurs car là où l’on va les autres ne nous suivront
que plus tard. On essaye de cacher l’invisible !
Plus
j’avance et plus je m’étends dans le temps, en ce moment je rajeunis, j’ai 23
ans en moyenne parait-il mais aussi je suis “very Wise”. Voilà peut être ce qui
arrive quand on tente d’écouter son âme.
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Drapeau de Cusco depuis kusipata plaza |
Certaines
personnes que j’ai rencontrées m’ont dit s’être trouvées à Cusco. De toute évidence
certains de mes compagnons viennent s’y perdre et toujours je trouve des âmes
qui tentent de vivre avec leurs racines en dehors de la terre. Encore je me
retrouve à aimer un lieu sans pouvoir concilier cet amour avec les humains qui
y cohabitent, un fragment et une éternité.
Un
énorme compliment de hier soir: “ tu es trop bon pour ce monde”.
je dois admettre que la
personne en question était bien pompette et c’est parce que j’ai simplement
payé des patates a un inconnu qui avait la dalle. Je lui ai répondu que je croyais
en les extraterrestres.
Je
trouve réconfort “loin quelque part” il y a d’autres mondes ou je serais le
pire, le moins attentif, le moins sur, le moins ouvert, le moins à l’écoute, le
moins respectueux. Un monde ou c’est la norme de se rencontrer dans le respect,
sans crainte, sans chercher a correspondre ou paraître, à “remplir les
attentes” ou simplement chaque âme vient chercher, en conscience, ce qu’elle a
à vivre.
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Les retours nocturnes sont magnifiques |