dimanche 23 février 2014

Ne plus céder




Les toits se suivent en une pluie d’escales
Echappant aux écharpes temporelle de l’oubli
Je ne saurai tendre à une autre image
Pavés éprouvant la dulcinée en parties
Fait exemplaire exempt d’inattention

Rondelle desséchée se fait plateau des théories solaires
Tout apparaît comme tel et la nouveauté
est une maitresse trompeuse vers laquelle je n’ai
Cesse de revenir. Le jour ou je ne cèderai plus
Evitez la religion mais profitez en pour
Opérer sur votre âme une faille opportune.

Hors de la tentative pour résider en soi
Faut-il s’y attendre ? éclats de vécus enfilés
Le début et la fin trient qu’ils puissent être
Et voici mon seul jugement.

Nous y sommes déjà ensemble et nos regards
Chutent vers des réalités séparées. Illusion unie
Dans la pulsion de comprendre, érection du
Mental brulant. Manteau de métal écorchant
Célébrer l’image de la différence afin
D’esquiver notre propore aliénation. Et les
Pierres s’amusent à nous faire croire qu’elles sont
Immaleables. Sans que l’on s’apercoive là bas
Haut se ballade un tête. Elle fait mine mouche.

Cacher l'invisible


Quartier vraiment sympa malgré tout

Aujourd’hui je me suis baladé dans une partie plus éloignée du centre touristique de Cusco. J’ai croisé un gars avec lequel j’ai sympathisé dans un bar et on a fait un bout de chemin ensemble. Il m’a montré son quartier et on a pris un « leche de tigre » hyper bon dans une cevicheria vraiment agréable avec une ambiance sympathique.  Puis je suis rentré au pifomètre est je suis bien content parce que j’ai pas fait un grand détour et trouvé des ruelles avec beaucoup de charme. 


Couple



J’ai beau savoir que des centaines (milliers?) de personnes meurent chaque jour dans des conditions misérables que ça ne change pas la tristesse qui vient me visiter comme une vielle louve quand quelqu’un d’important à vécu ce dont il est venu faire l’expérience sur cette planète, dans cette dimension.


3D!










            Justement, c’est peut-être plus à propos de “L’absence” de la “perte” que “la mort” en soi. Peut-être, quelque part sommes nous  blessés d’être quittés. Bien que l’on ne veut pas se l’avouer en se cachant dernière le fait “qu’il faut bien mourir un jour.”

Arbres de nuit.
            Dés fois, c’est tant mal vu de quitter les êtres chers que l’on “meurt” un fois seulement la sale quittée, quand la personne qui nous à veillé pars aux toilettes ou va prendre une sieste. Comme des margoulins, on file en cachette. Ça ne peut qu’être absurde d’ailleurs car là où l’on va les autres ne nous suivront que plus tard. On essaye de cacher l’invisible !


            Plus j’avance et plus je m’étends dans le temps, en ce moment je rajeunis, j’ai 23 ans en moyenne parait-il mais aussi je suis “very Wise”. Voilà peut être ce qui arrive quand on tente d’écouter son âme.

Drapeau de Cusco depuis kusipata plaza
            Certaines personnes que j’ai rencontrées m’ont dit s’être trouvées à Cusco. De toute évidence certains de mes compagnons viennent s’y perdre et toujours je trouve des âmes qui tentent de vivre avec leurs racines en dehors de la terre. Encore je me retrouve à aimer un lieu sans pouvoir concilier cet amour avec les humains qui y cohabitent, un fragment et une éternité.
            Un énorme compliment de hier soir: “ tu es trop bon pour ce monde”.
je dois admettre que la personne en question était bien pompette et c’est parce que j’ai simplement payé des patates a un inconnu qui avait la dalle. Je lui ai répondu que je croyais en les extraterrestres.
            Je trouve réconfort “loin quelque part” il y a d’autres mondes ou je serais le pire, le moins attentif, le moins sur, le moins ouvert, le moins à l’écoute, le moins respectueux. Un monde ou c’est la norme de se rencontrer dans le respect, sans crainte, sans chercher a correspondre ou paraître, à “remplir les attentes” ou simplement chaque âme vient chercher, en conscience, ce qu’elle a à vivre.

Les retours nocturnes sont magnifiques

dimanche 9 février 2014

L'énorme hier #2




Réveil agréable à Lima. L’hôtel est dans un quartier tranquille. La température est parfaite et l’humidité fait du bien à ma peau. Mon psoriasis n’a pas du tout aimé les vols consécutifs. Mais je me réveille avec une meilleure qualité déjà. Le taxi qui était supposé venir me chercher a foiré, du coup j’ai poireauté puis appelé l’hôtel (une auberge de jeunesse plutôt) et c’est le « quasi-proprio » qui est venu me chercher lui-même




            Je vais prendre un bus pour Cusco mais malheureusement on vient de m’apprendre qu’il sera tout technologique. Avec des écrans et des jeux etc.
            Je retrouve quelque peu l’atmosphère naturelle, le climat, des îles canaries. Sauf qu’il fait humide, nous sommes sur la côte ouest du Perù, au bord du Pacifique. 26° C les oiseaux entonnent des chants différents bien qu’avec les mêmes intonations, le même timbre. Le soleil se couche vers 7h paraît-il et j’espère pouvoir voir les lignes de Nazca avant le coucher.
           



            Je suis dans le bus ! Plus que 22heures avant Cusco ! Enfin c’est ce qui est prévu. J’ai, à peu près 5h de jour avant le coucher. Bizarrement je suis impatient de passer à travers les zones les plus pauvres de Lima. Certes je n’aurai pas vécu le lieu. Je ne serai pas descendu, je n’aurai pas marché dans la zone, une autre fois, chaque chose en son temps. Ça va nous prendre 1-2h rien que pour sortir de lima.

            Joyeux anniversaire de mort, Rudolph Lothar Schmitz-Leuffen !

Donc nous passons à travers les bidons villes. Il y a eu de la magouille immobilière. Beaucoup, la plupart des bâtiments ne sont pas finis. Pas de toit. Tout de briques brunes. Je me rends vite compte que je ne peux pas me rendre compte. T’as vu la phrase !
Il doit y avoir quelqu’aspect culturel que je n’ai pas vécu et que je ne peu en conséquence pas comprendre.
            Comme un Blanc allaité à la télévision ambitioniste. Je me dis qu’il suffirait au moins d’aller chercher de la tôle dans les immenses tas de déchets alentours. Le sens de la propriété doit y être différent. Peut-être cela a-t-il avoir avec l’honneur.
            Etrangement, je me retrouve a envier certaines de des habitations. Vivre a toit ouvert, toujours connecté au ciel. Le vent libre. Je vais maintenant le ciel de lima, les habitants le décrivent comme couleur ventre d’un âne. Ça rend la grisaille très poétique, ça me fait aimer ce ciel.


       



     J’ai l’impression que dans ces « bidons-villes » il y a toute une communauté. Les gens n’y sont’ pas habillés de façon misérable non plus. Il y a des jeunes qui rigolent, des enfants qui s’amusent. Le sol y est de sable et non de béton. On peut y tomber amoureux comme partout.















            Je passe quatre restaurants, accolés directement, même architecture, mêmes bâtiments, même couleur, même typographie. Jaune avec le nom du restau en bleu et sur le toit de la terrasse INKA COLA. Je n’ai pas envie d’essayer là tout de suite. Peut-être ces prochains mois



            De nouveau le crépuscule. Je ressens cette fois des émotions telles que celle que j’avais vécu en 1997 lorsque je résidais chez ma tante Patricia Aitken à San Luis Obispo. L’amusement insouciant lorsque nous allions à l’école disputer un match de football américain ou de basket, ou lorsque nous allions au cinéma ou manger une pizza. Quand mon meilleur ami de là-bas et moi étions encore plus proches car amoureux de la même fille (bizarrement on s’étais jamais battus ou voulu a cause de cela, c’était alors plutôt une marque de qualité et de proximité)


            Je suis bien seul et pourtant j’anticipe la communauté temporaire que je vais rencontrer a Cusco. Une chose qui est agréable quant on part faire du volontariat dans un pays inconnu c’est que l’on risque fort de rencontrer des personnes bénévoles, qui veulent du bien, de tout horizon. Je me réjouis d’intégrer cette communauté.
            En 1997, bien que mon père était encore vivant, il n’était pas en Californie avec nous (ma mère, ma tante et moi). J’étais encore enfant et bien que j’aie eu la chance de pouvoir l’aimer les quelques dernières années de sa vie, ma tante Pat et moi n’étions pas très proches.





            Il y a quelque chose des émotions que je vis à l’instant qui semble lié à la dichotomie absence-présence. Je ne suis ni avec le amis que je connais, ni avec ceux que je vais rencontrer et pourtant je me sens lié. Je suis très reconnaissant envers toute rencontre, passé et à venir. Et bien qu’en réalité seul le présent est tangible, j’ai beau être « seul » que je ne subis pas la solitude. Je ne sais pas pour vous mais a mon  âme, le crépuscule est toujours extrement fort, un moment pivotal dans les mouvements du cosmos. Et en ce moment…comment dire… c’est comme si vous me manquiez et que j’avais envie d’être avec vous sans aucun des sentiments tristes ou négatifs. Il y a de l’amour. Simplement je vous le contacterai lors d’une autre réalité. Merci les amis, la famille et tout ceux entre les deux.




            J’ai payé ma place « VIP » dans le bus, devant à droite à l’étage du dessus. Donc baie vitrée devant mes yeux. Nous allons au sud d’abord alors j’ai pu voir le coucher de soleil sur l’océan. Ça à beau être l’été, il se couche entre 630 et 730. Après, Nazca, il fait nuit alors je ne verrai pas le lignes de Nazca ( à moins qu’ils n’aient enguirlandé le tout) Au réveil et au lever du soleil nus irons direction Nord-Est donc je devrai pouvoir voir le lever également. 




J’espère que je serai éveillé. Ces derniers temps je me suis réveillé naturellement, sans réveil/alarme. Mais je ne sais si je serai conscient au lever du soleil.



            Le Perù est un pays économiquement pauvre comparé à la suisse. Il y a énormément de petites luttes en briques, j’ai pu voir des « propriétés » qui étaient simplement du sable entouré par un mur de brique au beau milieu d’un gros rien de sable avec peint noir sur blanc propriéta privada le tout saupoudrés de morceaux de verres et de tessons de bouteilles encimentés sur le haut du mur. Le long de routes il y a des petits autels que j’imagine sont dédiés au mort de la route.






            Beaucoup de murs de briques sont le support d’inscriptions d’intention de vote : la qualité poussiéreuse et modeste des murs, joint aux couleurs fades de la peinture crée un contraste temporel troublant avec l’inscription 2014 accompagnant les divers noms de politiciens locaux. Le visuel des inscriptions donne vraiment l’impression que c’est très vieux. En Europe ça date de 20-30 ans des murs comme ça.





Je peux voir la pauvreté au travers du sponsoring indiscret et omniprésent. Les restaurants et buvettes arborent majoritairement un habit entier de publicité. Coca Cola et INKA COLA sont les royautés de cette cours fantoche


            

Quelques pierres du musée





OUé donc on est passés au musée d'histoire naturelle de New York c'était vers 16h50 et ils fermaient a 17h45 alors on est passés en douce et direct la section pierres, un peu comme un échantillon gratuit en fin de compte.




vendredi 7 février 2014

L'énorme hier #1






Alors que l’avion s’apprête à décoller au crépuscule, me revient une émotion que je n’avais pas vécue depuis ma petite enfance. Un mélange de joie et d’anxiété (et quelque part de l’amour) lié à l’imminente découverte d’un monde nouveau. Une nouvelle culture, déjà dans l’avion les gens sont différents, la langue différente, le comportement différent.


            Je ressens une forme d’excitation et de nostalgie aussi, cette fois mes parents ne sont pas là. Personne pour parler une langue que je ne connais pas encore à ma place. Bien sûr mon père est toujours là mais je dois faire « le travail » seul.


           

Un sentiment bizarre de confort et de soulagement. Il est vrai que je ne suis pas encore arrivé mais au moins l’avion lui est parti. Cela au moins est sûr. Dans quelques heures je mettrai pied sur un autre continent, un autre hémisphère une autre culture. Tout est lié et plus j’y pense et plus je me rends compte qu’il n’y a pas d’adversité. Pas d’autres.

            Mais cette aventure reste pour moi la plus grande différence culturelle à ce jour.
Tout autant que je me réjouis de prendre un bus pendant 23h je me réjouis aussi d’arriver enfin. Après toutes ces émotions, ce long voyage de 15 jours seulement mais qui a renfermé deux vies, après les 10 derniers jours de décembre 2013 qui pourraient eux aussi être une vie en soi. Les choix que j’ai fait sont grands et ils portent en eux cet impact mais il me sera bénéfique enfin de pouvoir trouver une forme d’espace personnel purement physique ou je puisse ordonner le peu d’affaires que j’ai et les déposer. M’en défaire histoire de pouvoir librement créer, explorer, découvrir.

            Bien que j’aie déménagé en 1 mois quasi toute matière liée a l’image de ma personne je me sens plus attaché à ces deux sacs. Chaque étape accomplie, chaque papier imprimé « utilisé » me libère du poids de la planification. Plus que la déclaration de biens, l’arrivée, puis le billet de bus et le coup de fil a Cusco. Après cela je pourrai m’enraciner ne serait-ce que l’espace de quelques mois. Bien qu’à l’heure ou vous lisez ceci je serai arrivé en toute sécurité et j’aurai trouvé une connexion internet)



          
  Au vu du fait que 4 mois et demi me semble peu il y a fort a parier que je voyagerai encore et ailleurs après les aventures de cet été (qui seront de voyage et de mouvement aussi)

            Je me dois de développer une discipline. Mon écriture (graphique, à la main) est maintenant plus lisible, plus stable et personnellement, je trouve plus belle encore.
Plus de discipline, je suis intensément social, bien que très intime aussi et je sais que j’ai très tôt fait de créer des liens et de passer beaucoup de temps avec autrui. D’ou la nécessité de la discipline. Si créer n’était pas l’essence de toute vie je serai heureux de simplement être avec autrui.

            Etre et créer sont indissociables. Le jour où j’ouvrirai une école, on apprendra être, aimer et créer. Avoir viendra après.
            J’ai maintenant dans ma poche un anneau de porte clef. Il n’y a pas de clef, il n’y a pas de montre et il n’y a pas de téléphone portable. Cet anneau est complet et infini. Là clef coupe l’anneau, il devient alors accessoire et le cycle se trouve rompu par une droite, illusion de finalité, illusion de l’arrêt.




            Pas en ce moment, volant à des centaines de kilomètres heures, tout contact avec le sol absent.
            Nous avons pris une décision difficile, il nous fallait vivre d’autres choses, tels que nous sommes ceux que nous deviendrons. le choix est juste. Cela ne rend pas la chose facile. Mais je suis heureux de trouver confirmation essentielle dans la réponse de la réalité (j’ai inventé un mot pour cela en 2008 mais il est dans mes affaire à corsier…). Je vis en ce moment ce que j’ai entrevu devoir réaliser et cela me grandit.

            Ce pourquoi cette décision peut être juste est au rendez vous. En cela je trouve la plus grande fortitude car ainsi je peux offrir le plus grand respect et la plus grande reconnaissance. Ainsi ma plus grande inquiétude se dissout à la lumière du chemin qui s’offre a moi. Tout cela n’est pas pour rien, sache le. Il n’y a pas d’erreur.

Merci infiniment.

Vite! écrire.








Vite! Écrire pendant que j’en ai le temps. (Paradoxalement j’aime bien laisser reposer mes écrits avant de les publier, generalmente un ou deux jours)




            Donc le temps. Ben ça fait quatre jours que je suis là et j’ai beau savoir que je vais rester pendant 4 mois que ça passé déjà trop vite. J’ai un peu les boules quand je parle avec des personnes qui restent que 3-4 semaines. Oui aussi je vous disais que ça allait être une semaine de blogs réchauffés. Bah non j’ai pas le temps.
Woody Allen chinois

            Donc en super résumé. Je me suis balladé sur times square qui était fermé à la circulation pour cause de super bowl. J’ai vu un concert de rock ricain joué par les Bacon brothers (lire Kevin Bacon avec une guitare qui chante avec son bro).
J’ai attendu 1h15 par -5° C pour ne pas réussir à prendre une photo à côté du vince Lombardi trophy (le trophée qu’ont remporté les Seattle seahawks au super bowl, désolé pour le spoil si t’es un gars qui a enregistré le match et passé une semaine à éviter l’information)

            On est allés à un restau français ( nommé Amelie) avec du vrai bon pinard et du vrai fromage français; camembert! Saint Marcelin! Champagne offert comme à la ricaine avec des serveurs hyper cool et j’avais trop la classe parce que je parlais en français et je connais les plats. Lol




            J’ai vu un défilé du nouvel an Chinois. Suis baladé dans central parc et été quelques instants voir les pierres du musée d’histoire naturelle. Hyper fou. Pas assez de temps. J’ai mangé dans un supermarché bio local des salades et soupes hyper bonnes, un hamburger ailleurs qu’était bon, thaï, grec.





            MAIS j’ai pas encore eu le temps de faire du son depuis le 28 janvier ARGGGHHHHHH!

            J’ai bien lu vos messages et j’y répondrai c’est juste que même une petite phrase me motive a répondre des mini romans.



Un chien au troisième oeil de diamant
Kissous!


mardi 4 février 2014

Gratin de restes... ( ou morceaux épars n°2)


Bonjour tout le monde,
Voici un article qui essayera de rattraper tout les truc que je voulais écrire ces dernières semaines mais que je n’ai pas encore pris le temps.

            Alors que je sortais du Spa du bateau j’ai remarqué qu’il y avait un caleçon similaire au mien sur le banc a côté d’un short. Je n’en ai rien pensé.  2 jours plus tard il était encore là. Je l’ai scruté de plus près et j’ai remarqué que ‘était bien le mien.
Ca m’est arrivé plusieurs fois…

            Pour changer de réseau horaire tout les deux jours on nous donnait une heure gratos entre 2h et 2h du matin. Elles étaient précieuses et c’était vraiment cool de changer d’heure aussi souvent.

            L’eau potable du bateau était de l’eau désalinisée depuis l’océan, du coup elle donnait soif. Mais elle remplissait plus aussi.

            Peut être j’en ferai un article plus long, voir même un récit postérieur. Je ne sais mais c’est véritablement une histoire a part entière que j’ai vécu entre novembre et l5 janvier 2014. Mais là juste un simple fait fera l’affaire.
J’ai jeté une gousse d’ail au milieu de l’océan, il était impossible pour celle ci de servir. Son karma était bloqué par un effet boule de neige a partir d’une phrase tout conne. c‘est mon choix mais j’aurai pas du apporter autant d’importance a une gousse d’ail. Bref il y a pleins de façon de se libérer de la matière, j’aime bien le feu pour les écrits (aussi par ce que c’est une façon d’envoyer des messages). Mais là le milieu de l’océan me semblait bien propice. En plus que si elle avait servi peut être que je ne serai pas là maintenant. HAHAHA et y en a qui savent pas du tout de quoi je parle !!! Vive le cryptisme. Mais bon la plupart ont lu très clairement même s’ils ne savent pas de quoi je parle.
Faire ce geste m’a fait beaucoup de bien.

            La boutique du bateau était bien kiffante, elle suintait l’ironie. Il y avait une rangée de tables au centre du passage, et chaque jour ils mettaient des trucs différents. Principalement du plastique promotionnel. Porte-clef, porte-bouteille, thermos, porte-monnaie. Et sur le dessus ils mettaient des articles en promotion spéciale.
Je ne blague pas quand je dis qu’ils on mis des montres encore dans un emballage plastique en tas avec un gros écriteaux 10$. J’ai bien ri. Ça faisait bien souk pakistanais (je ne suis jamais allé au pakistan) au milieu d’une croisière de luxe.

            J’ai découvert des nuages que je n’avais jamais vu auparavant (cherchez l’erreur)

            On m’a expliqué que quelquepart au large du japon il y a un grotte sous la mer ou les dauphins capturent des humains pour les violer. On a fini la discussion en se demandant s’il y avait des dauphins qui se prostituent et si elle porteraient des collant ( que l’on appelle communément de fishnets en anglais ; lire filet de pêche)

Voilà je vais à l’école maintenant.

lundi 3 février 2014

Me voila!


Je suis arrivé a Cusco! Je vous en dirai plus quand j’aurai dormi et j’aurais le temps. Sinon je vais poster des videos du bateau encore et de new york et des écrits de ces temps anciens aussi. Mais...
 je suis a Cusco! Et j’entends la rue avec les gendarmes qui sifflotent dans leur joujou de prof de gym et les flics qui font ponpon comme s’il n’y avait pas de lendemain. Mais j’ai mon lit pour un mois donc je vais être bien heureux de my poser!

Gros bious à la communauté. Bientôt du nouveau vieux, agréementé de nouveau nouveau

Jour 10 (bien en retard)





Day 10 (je me disais que j’en avais oublié un)

            C’est le dernier jour de la croisière. Nous arrivons demain matin vers 7h du mat. Nous allons entrer dans la baie vers 3h30, 4h30 du matin et du coup je risqué de pas beaucoup dormir. Je n’ai déjà pas beaucoup dormi pendant cette croisière de luxe. J’y ai rencontré des personnes vraiment bien et peut-être même certaines que je reverrai après (lol pour finir j’aurai quand trouvé ma place). C’est vraiment une ambiance de camp de vacance quelque part et j’identifie quelques sentiments en moi qui sont de l’ordre de la tristesse que cela prenne fin. Néanmoins c’était hyper cool et je risqué bien de réitérer l’aventure quand je retournerai la prochaine fois aux Amériques, ou quand je traverserai un autre ocean.
            J’ai quand même l’impression que tout le dispositive interne au bateau; casino, theater, bars etc. m’ont un peu eloigné de l’océan car mes ecrits sont quand même bie restés sur terre.hehe. Neanmoins les niveaux d’energies sont énormes et je sais que mon corps l’a vécu intensément. J’ai fait des rencontres vraiment très intenses aussi. Des moments de grande joie, de providence. Je me sens en accord avec moi même et je ressens beaucoup l’amour de la communauté. Compliments et invitations fusent comme une bande de gossess sous sucre dans un parc d’attraction.


            La musique est forte et les émotions que je ressens dépassent mon envelope charnelle. Mon chemin est vécu dans grandes epopees et les regards s’éclairent au couer de ma visibilité. Les echanges s’ancrent dans le respect et les emotions profondes. La gratitude et la reconnaissance sont pull et manteau dans la solitude essentielle qu’est l’ame individuée. Les coincidence ne sont pas mais les actes et paroles du monde “exterieu” sont de plus en plus en harmoine avecce que je percos en mo. Nous nou sreconnaissons mutuellement en d’instant eternels. Je ne sai spas ou je sui set je ne sui spas perdu. Je ne perds rien. Et je n’ai rien a attendre pourtant je suis rempli d’espoir. Les choix sont justes et le chemin s’offre a moi, temple s’ouvrant sur les tresors du cosmos. La liberté est mon vehicule.




 (Ps là j'essaye de faire style je suis un nain)